Carpe Diem

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    C'est pas de la philosophie, ni de la poésie, c'est spécial.. (Création sde Dimitri).

    Dimitri
    Dimitri
    Candide


    Masculin Nombre de messages : 7
    Age : 35
    Philosophie/Phrase du moment : Nous sommes des rêves, nous deviendrons des cendres..
    Localisation : Ais de Prouvenço, Prouvènço, Occitania
    Date d'inscription : 09/02/2009

    C'est pas de la philosophie, ni de la poésie, c'est spécial.. (Création sde Dimitri). Empty C'est pas de la philosophie, ni de la poésie, c'est spécial.. (Création sde Dimitri).

    Message par Dimitri Mer 11 Fév - 4:20

    Premier texte :

















    Nous étions des rêves, des fils du
    vent, des filles des océans, chaque jour passait était une poésie.
    Nous étions des enfants , curieux, colérique, sentimentale,
    joueurs. Nous étions des anges, soumis à une divinité, croyants,
    obéissant, suppliant, priant. Nous étions des hommes, avides de
    changement, de combats et d'amour. Nous étions rien, nous nous
    trompions, nous avons tués. Nous sommes les pourquoi des victimes,
    les comment des théories, le quoi des idées, les quand du temps,
    les où des perdus, mais surtout nous étions QUI ? Des idéalistes
    ou plutôt des cendres.....







    -Tu te souviens camarade ?




    -Quoi ?




    -La révolution, les barricades, les
    chants et les drapeaux




    -Ah oui, ça, on était jeune..




    -Oh oui, vingt ans, c'était notre âge.
    On croyais dur à nos idées.




    -Nous étions stupides surtout, guidés
    par des salauds. Sont morts, bien fait pour leur gueule.




    -C'étaient nos amis, nos frères, nos
    camarades, on se serait sacrifiés pour eux.





    -Ouais ben, ils l'ont fait pour nous,
    pourquoi on a fait ça ? Qu'est ce qui nous est passé par la tête ?




    -L'espoir de changer les choses, nous
    avions des idées, nous étions des utopistes, des rêveurs..




    -Des rêveurs avec du sang sur les
    mains ! Quel âge elle avait cette gamine quand on a fait péter la
    mairie ? Trois ? Quatre ans ? Combien de victimes on a fait ? On
    aurait put s'arrêter ! Y'avait une autre voie..




    -Ah oui ? Laquelle ? La passivité ? La
    soumission ? Fermer sa gueule ?




    -Putain d'anarchiste, tu changeras
    jamais, regarde autour de toi ! On est où là ? Dans une prison !
    Regardes ces barreaux ! Voilà où nos idées nous ont menées ! Dans
    une cage !





    -Vingt ans qu'on est là dedans, et
    encore deux décennies à tenir. Tu sais camarade, nous étions des
    rêves...




    -Et aujourd'hui nous sommes des
    cendres...car nos idées nous ont consumés...







    Nous avions les murs pour diffuser
    notre rage, nos espoirs et nos revendications. Nous étions des
    armées portant des noms de morts, mais seul deux couleurs flottaient
    au dessus de nos têtes, le rouge et le noir. Nous parcourions les
    rues criant comme des guerriers antiques, chantant pour nous donner
    du courage, nous étions des Dieux, invincibles, destructeur, nous
    aussi on pouvait changer le monde, le déluge nous aussi nous
    l'avions provoqué, recouvrant de nos utopies les murs des villes,
    inondant le Vieux Monde, on flottait au dessus de vous, stupides
    moutons mourant noyés, beuglant que nous étions des assassins. Vous
    êtes morts et vous aviez raison.










    Il était seul dans la rue, seul face
    aux flammes qui consumaient les murs. Ses pas étaient lent, ses yeux
    reflétant le feu. Il était le destructeur. Une main agrippée sur
    la hampe d'un drapeau troué de couleur rouge. Autour de lui, un
    silence et pourtant un bruit insoutenable résonné dans lui, un
    tourbillon de voix et de chansons, de cris d'agonie et de cantiques.
    Son crâne rasé lui donné l'allure d'être malade, son corps nu et
    rachitique passait au dessus des cadavres calcinés. Il ne savait pas
    où il était , il ne savait pas pourquoi il tenait ce drapeau, il ne
    se souvenait de rien, il l'ignorait jusqu'à son nom, sa mémoire été
    effacée. Il marchait sur des livres ouverts, les pages s'effaçant à
    son passage, brûlant à chacun de ses pas. Et puis il les vit, ses
    silhouettes sans visage, habillées de vestes brune et de gants noirs
    tenant des fusils hérissée d'épines, il eu un sentiment de haine,
    il ne comprenait pas pourquoi, il se souvint de la caresse du vent,
    des rires et des baisers, du Soleil sur son visage, une douce et
    chaude main serrant la sienne, autour de lui il reconnut les visages
    souriant de ses amis, il sentit les centaines de parfums des gens qui
    défilaient autour de lui, il se mit à rire, devant lui les gens qui
    l'aimait le regardait, lui tendant leur bras, il tourna la tête et
    vit la fille qui lui tenait la main, elle était belle, ses cheveux
    étaient de toutes les couleurs, sa peau brune, elle était nue, ses
    yeux dorés le fixaient. Il se souvint de son nom, Liberté... Il se
    sentit tombé.. touchant un sol fait d'herbe moelleuse et grasse, il
    était heureux et libre. Ses yeux se fermèrent...







    Nous aimions les icônes et les
    symboles, nous fantasmions sur des hommes, rempli d'espoir qu'ils
    pouvaient changer les choses. Certains on les suivaient avec des
    fusils, tuant nos semblables, renversant un pouvoir illégitime, et
    puis ces hommes nous oubliaient, rendant le pouvoir de nouveau
    illégitime, et nous, nous pansions nos blessures, pleurant nos
    morts. Oh bien sur vous en avez fait des mémorial, mais vous nous
    avez volé nos espoirs, notre innocence, principaux acteurs de votre
    réussite nous ne sommes plus que d'ancien assassins, essayant de
    vivre. Oh nous savons bien que beaucoup des nôtres vous soutienne
    encore. Puis vous avez ceux que l'ont suit à la télévision, aimant
    leur belles paroles, et un jour grâce à des petits papiers on les
    mets au pouvoir, certains ne sont pas content de vous alors ils vont
    dans la rue grognant. Vous êtes beau dans vos costumes, vous êtes
    si bon orateur, mais vous n'écoutez pas. On ne vous fait plus
    confiance, alors on prend le contrôle de notre vie, mais manquant de
    sagesse nous nous entretuons. Alors on continue à se rassurer,
    adhérant à telle ou telle idéologie, oubliant que nous pouvons
    nous libérer nous mêmes, organisés notre vie ensemble sans chefs,
    décidés et croire en nous..










    Le bruit de la mitraille et des
    explosions couvraient leur soupirs, ils étaient allongés sur un
    vieux matelas, dans une ruine de pavillon universitaire. Il en avait
    vingt, elle dix-neuf, et la vie devant eux. Les doigts du garçon
    caressait doucement les seins de la fille qui frissonnait de
    plaisirs, leur corps l'un sur l'autre, doucement ils faisaient
    l'amour, leur lèvres s'effleuraient, s'embrassaient. Dehors les
    chants révolutionnaires et les cris d'agonies se faisaient entendre.
    Elle était syndicaliste, lui anarchiste, détestant les
    organisations. Leur rencontre dans les installations des barricades
    dans la faculté , maintenant occupée par des communistes, fut un
    coup de foudre. Ils s'aimaient, désirant changer le monde, voir
    fleurir leur amour dans une utopie rassurante. Les cheveux de la
    fille étaient frisaient et clairs, plusieurs nuances de blonds, ses
    yeux fermaient, savourant la douce étreinte. Il aimait aller devant,
    avec son fusil d'assaut, même si il n'était pas fait pour ça. Pour
    des raisons qui n'appartenait qu'à elle, elle restait à l'arrière,
    s'occupant des blessés dans les bâtiments prient par les
    révolutionnaires. Au début, ils s'inquiétaient mutuellement, peur
    de ne pas se revoir le soir ou après un combat. Leur respiration
    était rapide et forte, à l'unisson, les doigts de la fille
    caressant le visage de son amant. Puis leur idées les ont poussés à
    s'attendre au pire, ils se font à l'idée que si l'un d'eux
    mourrait, c'est que c'était pas inutile mais pour la révolution,
    elle passait toujours avant l'amour humain. Un frisson remonta le
    long de l'échine du garçon, et l'orgasme éclata, leurs cris
    résonnèrent dans la pièce mais n'en sortit jamais. Avant la
    révolte, ils étaient tout les deux étudiants, deux filières
    différentes mais une seule chose en commun : fouiller. Il se souvint
    de son sourire quand elle distribuait des tracts, de son rire quand
    il discutait ensemble, ils ne parlaient pas que d'idéologie à cette
    époque là. Leur vêtements leur allaient trop grand mais ils s'en
    contrefichaient royalement, toujours allongés ils parlaient de leur
    avenir incertain, partir loin des villes en ruine, fonder une
    communauté, appliquer la révolution, faire des enfants , leur
    trouver des noms et les élever avec leur principe. Le jour se leva
    et ils se séparèrent pour aller mener la révolution. C'était la
    dernière fois qu'ils se voyaient. Ils sont partis sans un sourire...







    Nina aimait bien les champs de maïs,
    on pouvait s'y cacher.

    Puis les avions ont lâchés des dieux
    destructeur appelés Napalm,

    Il n'eut plus de champs de maïs, ni de
    cache-cache

    Nina n'aimait pas la mort, ça lui
    brûlait le corps...




    Damien adorait jouer avec ses petits
    voisins noirs

    Surtout au football derrière chez lui,
    dans le terrain vague

    Puis un jour des messieurs ont arrêtés
    un match, et ont emmenés les petits noirs

    Damien n'aime pas jouer tout seul...




    Élise aimait écouter les comiques

    Elle les trouve drôles pis ils disent
    plein de vérité sur le gouvernement

    Puis un jour, les comiques disparurent
    des théâtres, de la radio et de la télé

    Élise aime pas la censure, c'est trop
    silencieux...




    Daniel est fier de son père, il
    fabrique des bateaux

    Puis un jour, l'usine est partit en
    voyage sans jamais revenir

    Son papa fut très triste, et il ne
    travaille plus

    Daniel n'aime pas les usines qui
    voyagent sans prévenir, cela rend triste son papa..




    Nous avions peur. La société été
    horrible, nous étions recroquevillés, soumis à nos propres
    chaînes. Nous détestions la violence mais la laissons se propager.
    L'exclusion, le racisme, l'individualisme et les chants graves et
    paralysant des milices rasés. Nous savions, mais nous laissions
    faire, nos yeux rivés sur un écran, nos voix ne dépassaient pas la
    porte de nos maisons. Lutter ? Pourquoi ? Agir ? Quand ? Nous étions
    lâches, l'échine courbée, se souciant de notre bien être. Quand
    les drapeaux se sont dressés dans les rues, qu'on a commencé à
    entendre des mots comme nations, race, identité, nous savions qu'une
    autre ère arrivé, celle que l'on redouté. Mais nous avions peur,
    on a laissé faire, n'osant pas se dresser, Notre vie était plus
    importante, nos vies de lâches devaient être préservées..













    Quand la balle frappa cet homme, il
    savait que son idée était brisée, il était devenu ce qu'il
    combattait...


















    Post-Satanisme : Désolé pour les fautes ! ^_^
    Dimitri
    Dimitri
    Candide


    Masculin Nombre de messages : 7
    Age : 35
    Philosophie/Phrase du moment : Nous sommes des rêves, nous deviendrons des cendres..
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    Date d'inscription : 09/02/2009

    C'est pas de la philosophie, ni de la poésie, c'est spécial.. (Création sde Dimitri). Empty Re: C'est pas de la philosophie, ni de la poésie, c'est spécial.. (Création sde Dimitri).

    Message par Dimitri Mer 11 Fév - 4:26

    Deuxième texte :





    Je sais que tu es enfermée entre six
    murs, construit et agrandit par les rois et leur successeurs. Je sais
    que de nombreuse fois tu as pétée les murs et descendue dans la rue
    manifester ta haine contre les systèmes qui ne sont qu'au final une
    seule et même merde. Je sais que depuis des siècles des gens rêvent
    de toi et crèvent pour toi. Je sais que certains ont cru que par la
    révolution qu'ils ont menés ont installés une société injuste et
    monoclasse et on gueulés ton nom, quelle insulte pour toi. Je sais
    qu'on t'a brûlés, excommunié, matraqué, fait taire. Je sais que
    depuis ces dernières années tes murs se resserrent. Je sais que tu
    hurles de douleur et de désespoir. Je sais que tes nuits sont
    longues. Je sais que dess tyrans t'ont envoyé au fond de ce trou
    appelé l'Utopie. Je sais que les voix de tes militants sont
    étranglés par le sang de leur poumon. Je sais que tout n'es pas
    perdu. Je sais qu'un jour nous irons détruire ses maudits murs, te
    délivreront des chaînes étatiques. Je n'ai plus peur de le dire :
    LIBERTE J'AI ECRIS TON MANIFESTE !

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