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    Folies à Sochi en 2014 : Introduction, chapitres : I et II.

    Gamst Of Hesselink
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    Folies à Sochi en 2014 : Introduction, chapitres : I et II. Empty Folies à Sochi en 2014 : Introduction, chapitres : I et II.

    Message par Gamst Of Hesselink Jeu 29 Jan - 5:03

    Aller, j'ai envie d'écrire ce soir.. fin cette nuit, je vais écrire un truc au feeling, un truc pas hyper long ; je vais sûrement mettre un contraste langages familier/soutenu comme à mon habitude.

    ________________

    C'était en l'an 2014, je m'en souviens encore comme si c'était hier, c'est que c'était mortel ! C'était terrible. C'était pendant les Jeux Olympiques de Sochi, sur la mer noire, rien que ce nom donne des frissons, et pour cause : De cette mer jaillirent deux énormes mastodontes, des sortes de mangeurs de Kraken si vous voyez ce que je veux dire ; en somme, ça faisait bien peur, mais j'avais pas peur, moi. C'eut été innaceptable que ces monstres n'eussent été doués d'une hostilité de Totalitaires, et pourtant ils étaient bien hostiles ces gredins ; il fallait bien sûr qu'ils s'en prissent aux Jeux Olympiques, et un peu plus de 1789 victimes furent à déplorer. Pff, tant pis, ce n'étaient que ceux que j'appelle lambda, aprés tout je m'en fichais tant que ces deux diablotins n'auraient pas l'idée saugrenue de me lancer des piques. J'étais présent à ce jour assez sombre aux 1789 victimes, le nombre était peut être pas un hasard, qui sait.. ?
    Maintenant, nous sommes quelques années plus tard, en 2021 pour être précis, et la face du monde a bien changé ; hélas ? Pas forcément. Du moins pas forcément pour moi. Oh, et moi ? Je suis Markus Reissen, j'suis âgé de 33 ans, originaire des Sandwitch du Sud, j'étais soudeur là bas ; et maintenant je vis à Nuuk au Groenland.


    Introduction : Comment les "Mangeurs de Kraken" firent leur apparition, et comment que j'fus protéger d'iceux.

    C'était le 19 Février 2014, j'avais 26 ans et decidé d'aller assister aux Jeux Olympiques d'hiver de Sochi en Russie. L'ambiance était conviviale ce 19 Février là, mon intention était principalement de suivre les épreuves de Biathlon : Les "successeurs" de Bailly et Poiré étaient déja plus que prometteurs, et ils pouvaient même prétendre au titre Olympique ; mais encore fallait-il venir à bout de l'armada Norvégienne encore menée d'une main d'adamantium par Ole Einaar Bjoerndalen, il se faisait vieux mais était encore bien redoutable et titrable surtout !
    Alors que la course allait commencer, un bruit bien peu commode se fit entendre, ça venait de la mer noire semble-t-il : Que pouvait-il bien s'y passer pour une telle secousse ? La course était en conséquence annulée, tout le monde se précipita dans la direction du bruit ; il ne fallait pas bien longtemps avant d'aperçevoir au loin deux gigantesques monstruosités sortient de la mer noire, des vrais monstres marins, même quelques crans au dessus de cela, pire que le tueur d'Hippolyte dans Phèdres : C'est pour ça que nous les appellions les "mangeurs de Kraken".

    Les "mangeurs de Kraken" s'attaquèrent sans tarder aux gens, mais se contentèrent simplement de tuer ; en effet, ils n'avaient au final bouffer personne, c'était assez etonnant mais plausible pour moi qui ne croyait que trés peu aux idées reçus. Par suite, la panique était dantesque, on se serait crû au coeur de l'Apocalypse, mais au final ce n'était que deux pauvres monstres qui avaient décidé de commettre un carnage héroïque lors d'un évènement planétaire. Ils ne s'occupaient nullement de moi, mais m'observaient parfois ; j'avais alors l'impression que ce n'était pas le fruit du hasard que leur apparition, peut-être étaient-ils contrôlés par quelqu'un ? Peut-être connaissais-je ce "quelqu'un" ?

    Quoiqu'il en soit, les "mangeurs de Kraken" s'en allèrent assez vite aprés ce vulgaire bain de sang et on entendit un rire au sadisme deplacé : " Hahéhahéhéhaaahééé !!!! " ; mes soupçons étaient confirmés, il s'agissait bien d'une opération menée par un cerveau, et j'avais une petite idée de la personne : Le colonel Fureur. Le colonel Fureur, c'était un trés vieil ami devenu un de mes plus grands rivaux il y a de cela 2 ans ; il était soudeur aux Sandwitch du Sud tout comme moi avant...
    Je me décidais enfin à quitter le site Olympique, et puis à retourner chez moi à Odessa ; soit dit en passant, la stupeur devait être le maître mot, tout le monde était au courant de "l'attaque".

    Rentré, j'allumais la télé, et que fallait-il que je visse ? "L'attaque" des "mangeurs de Kraken" ! Mais bordel, pourquoi fallait-il en faire tout un plat ? ... Cependant un détail me frappa malgré ma colère : On dénombrait un total de 1789 victimes. 1789 ? La date de la Révolution Française. Ca ne devait pas être le fruit du hasard que ce nombre de victimes ; cela me fit penser que le colonel Fureur m'avait dit une fois qu'il voulait provoquer le chaos lors de grands évènements avec des nombres symboliques de victimes. En somme, ce mégalomane déja dans l'âme voulait devenir une une figure emblématique, et il en avait les moyens : Il connaissait les secrets de l'Atlandide, mais aussi ceux de Sedna, par extension il était le plus grand voyageur que notre chère terre ait connu.
    Il m'avait raconté une vieille légende un jour qui disait cela : " Cette ville peut aussi être considerée comme un diagramme de températures trés utile pour prévoir le froid sur l'Europe occidentale ; viens-y si tu l'ose, et peut-être y découvriras-tu une bonne partie de la cause de l'ignorance de l'humanité. " Je me résolus donc à partir, grand téméraire que je suis !


    Dernière édition par Gamst Of Hesselink le Dim 15 Fév - 3:20, édité 1 fois
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    Folies à Sochi en 2014 : Introduction, chapitres : I et II. Empty Re: Folies à Sochi en 2014 : Introduction, chapitres : I et II.

    Message par Gamst Of Hesselink Jeu 12 Fév - 3:40

    Chapitre I : D’Odessa à Nuuk, un périple fortifiant !


    Le 3 mars 2014, j’avais déjà quitté Odessa, j’étais aux portes de Prague. C’était un temps fort rude que nous eûmes durant une bonne semaine : tempêtes de neige, froid vif.. Et ç’allait continuer en plus ! Franchement, il fallait remercier le ciel de cette grâce dont il nous fît l’éloge durant 8 jours ; ça, c’était un vieux philosophe de la région qui le pensait, un vieux fou, il n’aurait peut être même pas valu un Pangloss tellement ses sophismes étaient d’une idiotie affligeante. Pour vous montrer un peu la chose, voici ce qu’il osa dire, ce charlatan, ce Sangrado : « Je vous souhaite un noble bonjour mes amis, d’où venez vous ? Non, laissez, je puis je pense deviner avec atroce aisance. Vous venez à Prague, à Prague il fait toujours froid ; alors vous venez certainement de la bienveillante Alaska ! « . Voyez le degré de sa débilité à ce gredin : Dans mes plus sombres et malveillantes pensées, il se répandait que la pendaison aurait été un sort bien trop douillet pour ce vieux fou. Il était marrant ce pays, la République Tchèque ; elle était accueillante cette ville, Prague : Très accueillante avec ses enfants intrépides et braves lançant cailloux et grés sur tous les nouveaux arrivants ; à notre plus profond désarroi, j’en fis parti…

    Ô belle société de la deuxième décennie du troisième millénaire, comme oses-tu, ô toi, l’incorruptible, l’infaillible, lancer le plus fort de tes venins sur des gens honnêtes et cool comme moi ? Je suis tenté de vous…, de te.. ! Mais y aurait fallu tout d’abord que je fusse doté d’une puissance Hulkéenne.

    Je me résolus bien vite de quitter cette ville angoissante et tyrannique à souhait ; et dans cette fantastique quête, je n’étais gêné que par ce brave philosophe Tchèque qui revint pour me dissuader de mon objectif : « Non ! Ne partez pas, écoutez au moins, avant votre départ, mon discours doté d’une sagesse infinie ! Vous avez en fait intérêt à écouter ce discours, sinon je vous fais assassiner par le colonel Fureur ! Le colonel Fureur.. ! « . Ses dires n’eurent aucun effets sur moi. Elle m’énervait fortement cette châtaigne impuissante de philosophe : « Bon sang, fermez-là monsieur le philosophe. Au revoir, adieu, bordel, nom de Dieu! », que je lui dis sur un ton bien ferme et determiné. Il devint muet comme une carpe, mou comme une chique, il était comme mort ; tant mieux ! Bon débarras, palsembleu !

    Après mon escale à Prague, il me semblait logique de faire route vers Orléans en passant sûrement par la pâle Munich : Mais la logique est semble-il corrompue en tout point, donc je m’attendais vraiment pas à des miracles.

    Pour mon plus grand bonheur, ç’allait se vérifier de manière imminente après moults kilomètres très laborieux sous des conditions météorologiques assez rudes !

    La panique régnait à Munich avec un incendie que je visse déjà à prés de cinquante kilomètres de cette sublime en détresse ; il semble que les « mangeurs de Kraken « avaient fait encore une fois parler d’eux, et que le colonel Fureur ne devait pas s’trouver si fort loin que ça de ma position… « Colonel Fureur ! Je t’attends, sombre idiot, enseignant de la meilleur science qui soit : La Nigologie ! « , que je répètais à tue tête moi, et en criant ! Alors, tout à coup je vis une silhouette pas si étrangère que ça, on aurait dit une réponse audacieuse.., c’était bien celle de mon rival, celle du colonel Fureur, il était à Munich ce sale fesse-Mathieu, je m’en doutais ; et moi, je comptais pas le laisser s’en tirer à si bon compte ce petit fumier de mes deux, nom de Dieu ! Alors je sortis mon revolver, et c’était pas pour rire!
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    Folies à Sochi en 2014 : Introduction, chapitres : I et II. Empty Re: Folies à Sochi en 2014 : Introduction, chapitres : I et II.

    Message par Gamst Of Hesselink Dim 15 Fév - 3:17

    Chapitre II : Quand le colonel Fureur montre sa vraie nature..

    Ce soudeur audacieux ne fit plus aucun mouvements, il était pétrifié ; cette brelle craignait bien mon revolver, et tant mieux, je le maîtrise, je devrais le tuer…
    « Colonel Erreur, vous êtes à ma merci, vous n’avez plus aucun pouvoirs, faites moi part de vos projets diaboliques sur le champ ! «, que je lui lança avec un regard ténébreux. Peut-être que je n’aurais pas dût en faire trop, car moi, assez sûr de ma personne sur le coup, je n’étais plus sur mes gardes et oubliait de soupçonner de probables complices ; manque de pot, je fus la victime de l’un d’eux. J’étais la victime du Sergent Ardeur… Un petit salopiaud celui-là, il me faisait bien rire avec ses deux mètres soixante de haut.. Et sans hyperboliser s’il vous plaît ; aux Sandwitch du sud, il n’avait même pas obtenu le poste de soudeur… Il n’avait pas obtenu ce poste parcequ’icelui avait tabassé son employeur, mais quel idiot je vous jure! Il ne trouvera jamais sa vocation idoïne cet abruti, et tant mieux que je me disais d’ailleurs !
    Malheureusement pour moi, il m’avait pris en traître, le bougre ! Mais je su bien vite m’en défaire, après tout il était en dessous de l’Erreur que je dominais avant son arrivé ; je m’en défis grâce à mon second revolver, un calibre à en faire frémir des éléphants, des éléphants qui écraseraient des dinosaures, et des dinosaures qui annihileraient toutes autres formes de vie. Le Sergent Ardeur était donc définitivement hors jeu, ce n’était pas un Lucky Luck…

    Le Colonel Fureur fut stupéfait, il pensait la situation redevenue sous contrôle : Que nenni. Mon revolver caressa sa tempe de saligaud avec une bien fraîche douceur. Ce Colonel était de nouveau comme vaincu…. ; pas du tout, il n’avait encore rien montré de ses réelles capacités : Des éclairs jaillirent de ses mains, iceux se dirigèrent vers moi .. Je pensais être dans un rêve, un cauchemar même pour que je soye dominé de la sorte, mais pas du tout, c’était horriblement réel, et les éclairs m’atteignirent de plein fouet, en plein dans la gueule, sacrebleu ! Foutus éclairs, vous ne manquez pas d’air tout de même pour porter atteinte à ma noble et auguste personne, que je pensais presque tout haut, moi. Je me décidais enfin à attaquer ce vaillant à l’aide de zeugma !

    «A tes débuts, toi, le Colonel Fureur, tu étais faiblard et soudeur amateur ; ensuite, tu devins Colonel, alors tu pris de l’envergure et beaucoup de têtes.».

    Cette technique ab absurdo était totalement vaine, rien à faire ; ce colonel était inflexible, et il fallait bien que son Sergent Ardeur se relevasse pour que ma situation se trouve à des unités astronomiques de l’idylle. Et c’était pas fini! Le Colonel Fureur somma à tous ses sbires de se réunir ; ce fut chose faite en moins de temps qu’il faut pour le dire. Alors vinrent dans un premier temps ceux que l’on nommait «Caporal Labeur» et «Major Torpeur». Ils avaient l’air très menaçant, bien davantage que le colonel lui-même d’ailleurs, par notamment leur regard foudroyants. Ces téméraires me firent prisonnier sans surprise, j’allais passer quelques temps derrière les barreaux de la prison d’Esch-sur-Alzette au Luxembourg. C’avait pas l’air si miséreux là bas, les conditions. Fallait en juger. Le maton principal de la prison n’allait être autre que le Lieutenant Sauveur : Allait-il bien porter son nom, ou n’était-ce qu’une coïncidence ? J’opte pour la seconde solution..
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    Folies à Sochi en 2014 : Introduction, chapitres : I et II. Empty Re: Folies à Sochi en 2014 : Introduction, chapitres : I et II.

    Message par Gamst Of Hesselink Mar 17 Fév - 5:40

    Chapitre III : Le lieutenant Sauveur victime de la déraison s’aliène le Major Général Styleur ; les figures de style pleuvent à la demande de ce Styleur mais n‘en font que son dramatique labeur.




    J’étais donc enfermé à la prison d’Esch-sur-Alzette, mais j’obtins un bon maton, c’était le Lieutenant Sauveur, et il portait bien son nom ce bon homme. Dés son arrivé, par une nuit mystérieuse, il m’avoua qui il était vraiment, son passé, et tout le tralala. C’était un grand homme apparemment, par la taille en effet : Il faisait tout de même 1 mètre 98 de haut… ; par le cœur aussi vu qu‘il avait soutenu moults œuvres caritatives et sauver trois innocents au Texas pendant la « Busherie « , et ça j’aimais pas du tout, mais je pourrais très bien profiter de ce cœur grand et donc faible comme un agneau. Le Colonel Fureur ne connaissait apparemment pas très bien ses hommes ; la déraison, c’était semble-t-il son flegme, alors! La déraison, c’était aussi ce dont fit preuve ce cher Lieutenant Sauveur puisqu’il voulut donc me libérer sans même que je lui demandasse. Il le fit donc, je sortis bien vite de cette cellule pourtant d’assez bonne qualité avec seulement deux rats et trois macchabées que j’eusse en compagnons. Il le fit, mais même pas deux minutes plus tard, voilà que le Major Général Styleur se pointe, et fait trépasser cet homme au cœur étincelant avec son élégante rapière, et pas d’une manière pépère . J’étais alors plié de rire, c’était malsain je sais, mais je suis ainsi, ne m’en blâmez pas, s’il vous plaît!


    Le Lieutenant Sauveur était dead en me sauvant ; je dus maintenant faire face à ce héros de Major Général Styleur, ça s’annonçait passionnant. Après qu’il fisse trépasser ce pauvre homme, il me fixa avec un regard doté d’une morbidité à toute épreuve, j’étais fixé sur ses intentions ; bien vite, il me fit comprendre que ce qui m’attendait, c’était pire qu’une épopée Virgilesque…, il s’exclama alors : « Alors toi, tu n’es pas comme les autres prisonniers dont je prisse l’âme avec un non-labeur révoltant ; tu passeras donc mon épreuve avec brio, n’est-ce pas ? « .
    Oui, que je lui répondais moi, avec une détermination hors du commun, surtout lorsqu’il m’annonça l’épreuve d’ailleurs : « J’attends cinq figures de style précises, je veux qu’icelles soient décrites avec une commodité infinie, une dévotion sans pareille ; alors, si je suis satisfait de ces cinq figures de style que tu vas, je l’imagine, me présenter avec une adresse à jalouser, je te ferais libérer sans même l’accord de mon bon Colonel Fureur. »
    « J’accepte votre défi, vous allez jouir, c’est moi qui vous l’dit !», que je lui répondais !

    Je commençais alors avec une figure de style relativement connue ; je comptais faire crescendo : « La Litote est bien connue de tous, cette figure consiste à laisser entendre plus qu’on ne le dit, un peu comme : « C’est pas si mauvais ! » sous entendant que c’est pas mal du tout. Il y a aussi l’Antonomase qui est belle où il s’agit d’utiliser un nom propre pour désigner notamment un caractère, le meilleur exemple reste : « Il avait une raison de Cicéron ; mais il avait la déraison d’un Pinçon ! «. Prenons ensuite l’anadiplose, l’une des plus belles figures de style selon moi ; icelle consiste à reprendre à chaque fois le mot du début d’une proposition pour le placer au début de la suivante, et ainsi de suite ; un bel exemple de mon imaginaire infini que voici : « Oyant ta force, j’orrais ton or ; or que le page, ouï de son plein grés ; les grés sont jetés ! «. L’avant dernière figure de style que nous allons évoquer n’est utilisée que fort rarement, il s’agit d’un zeugma où deux termes disparates font dépendre un mot d’iceux et entretiennent avec icelui des rapports différents ; un exemple que j’aime beaucoup, et que vous connaissez sûrement : « Après avoir sauté sa belle-soeur et le repas du midi, le Petit Prince reprit enfin ses esprits et une banane. ». La dernière à présenter se trouve être une figure assez drolatique, c’est le kakemphaton qui n’est autre qu’un jeu mots involontaire : « Vouloir la mort de Dieu; c’est un athée souhait ! ».
    « Voilàààààààà, j’ai terminé mon récital, cher Major Général ! Qu’en dites-vous donc ? Bluffé je présume ! », que je criais fièrement. Le Major Général Styleur n’était pas si stylé que ça, et il était déjà dans les pommes et endormis dés que je lui parlasse de l’anadiplose. Ça, c’était vraiment un digne brave, ma foi ! Je puis donc quitter cette prison fort rapidement en récupérant mes affaires qui m’avaient en fait suivi jusqu’ici ; y avait surtout mon revolver, ce même-là qui avait fait plus que douter le Colonel Fureur. Je partais donc à la chasse de ce gredin, je partais vers Nuuk ; mais il fallait tout d’abord que j’atteignisse Orléans qui n’était d’ailleurs plus très loin. Juste avant de partir, je pris le soin de trouer l’Major Général, et de poser ma marque sur le Lieutenant que je trouvais vraiment pitoyable. Je m’esclaffais, puis m’en allait enfin de ce trou à rats !
    Pour atteindre Orléans, il fallait faire d’la route, et aussi y faire attention à cette route, qui sait quels drôles d’oiseaux j’y pouvais rencontrer… ; Orléans, début Mars, devant moi était, donc drôles d’oiseaux que je ne rencontrasse finalement.

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